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L’ANADER APPORTE UNE FORTE CONTRIBUTION AU PREMIER SALON INTERNATIONAL DU CHOCOLAT ET DU CAFE DE DALOA

La ville de Daloa a vibré au rythme de la première édition du Salon International du Chocolat et du Café, une initiative de Mme KONE Awa Chakira, fondatrice de la start-up Choco kids. Cette plateforme qui vise à valoriser les filières cacao et café, deux piliers de l’économie ivoirienne, a réunit, du 1er au 2 Août 2025, les autorités et cadres de la ville. Notamment, Mme BAMBA représentant du Préfet de région, M. Sidiki Bah CISSE Directeur de la coopérative SCOOPS-SAHS de Daloa, propriétaire de la marque Chocolat de Daloa, représentant le Maire de Daloa, et plusieurs structures partenaires.  

Parmi les institutions présentes, l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) s’est distinguée par sa participation remarquée à un panel stratégique autour du thème : « Financement, formation et inclusion des jeunes dans la filière cacao ». L'Anader était également visible à ce Salon à travers un stand, qui a été qualifié de ''stand le plus esthétique'' par les visiteurs.

Le panel jugé enrichissant par l’auditoire, a été animé par le Directeur Régional (DR) Centre-Ouest de l’ANADER, M. N’DOLI OI N’doli, le DR du Ministère de l'Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières (MEMINADERPV), M. BRAGORI Kouakou Maurice et monsieur N’GUESSAN Guillaume, enseignant-chercheur à l’Université Jean Lorougnon Guédé (UJLog).

Dans son allocution d’ouverture, M. Sidiki Bah CISSE, Directeur de la coopérative SCOOPS-SAHS de Daloa, a félicité l’initiatrice du Salon. Il a relevé que le cacao n’est pas seulement un aliment, mais aussi un remède pour des perturbations dans l’organisme humain. Il a précisé que la consommation du chocolat a un fort potentiel thérapeutique sur la pression artérielle, en raison de sa teneur en oxyde nitrique, un excellent régulateur de la pression artérielle. M. Sidiki Bah CISSE a également noté que le cacao contient des antioxydants, notamment le flavanol réputé pour sa capacité à ralentir le vieillissement cellulaire.

L’enseignant-chercheur de l'UJLog, a pour sa part, affirmé que le cacao nourrit plusieurs familles en Côte d’Ivoire. Il représente 15% du Produit Intérieur Brut (PIB) en Côte d’Ivoire. « Il faut encourager les bailleurs de fonds à financer les jeunes dans la production et la transformation du cacao. Il faudrait donner les moyens qui puissent motiver les jeunes à s'intéresser à l'agriculture, principalement à la filière cacao. Aussi faut-il réfléchir à comment inclure l'informatique et même l'intelligence artificielle dans l'agriculture», a-t-il recommandé.

Dans son intervention, le DR de l’ANADER a mis en lumière les défis rencontrés par la jeunesse : accès limité aux financements, faible intérêt des jeunes aux formations techniques et entrepreneuriales, et faible inclusion dans les mécanismes de gouvernance des filières.

Il a toutefois souligné les efforts entrepris par l’ANADER à travers divers programmes d’encadrement, d’accompagnement à l’élaboration de plans d’affaires, et de mise en relation avec des institutions financières partenaires. « L’ANADER s’inscrit résolument dans une dynamique d’appui à l’autonomisation des jeunes ruraux. Par la formation, le suivi rapproché et l’appui à la structuration des projets agricoles, nous contribuons à bâtir une nouvelle génération de producteurs et de transformateurs compétents et responsables », a-t-il affirmé.

Ce salon a également été l’occasion pour les participants d’échanger sur l’investissement en faveur des jeunes et les innovations dans la filière cacao, notamment en matière de transformation locale. Les jeunes présents ont salué l’initiative et exprimé leur intérêt pour des formations adaptées et continues.

À travers cette participation, l’ANADER réaffirme son engagement pour une agriculture inclusive, moderne et porteuse d’emploi, notamment pour les jeunes et les femmes, au cœur de la stratégie de développement rural durable en Côte d’Ivoire.

Djakaridja DIARRASSOUBA, PFCRP/DRCO