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DES ELEVES AMERICAINS SE FONT AMBASSADEURS DU CACAO IVOIRIEN

La délégation d’enseignants et d’élèves de la Greenwich Country Day School (GCDS), une école américaine située dans le Connecticut, qui séjournait en Côte d’Ivoire depuis le samedi 4 janvier 2025, dans le cadre d’un projet pédagogique dénommé ‘’Eco-citoyenneté : l’environnement autour de l’économie du cacao, partage d’expérience culturelle autour de l’économie du cacao’’, a clôturé ses activités le mardi 14 janvier dernier autour d’une table-ronde sur le thème du projet.

A l’hôtel le Wafou, à Marcory-Biétry où s’est déroulée la table-ronde qui a pris la forme d’une cérémonie de restitution des activités menées tout au long de la mission qui a conduit la délégation dans plusieurs localités du pays à la découverte de circuits touristiques, mais surtout de l’univers de l’industrie du cacao – de la plantation à l’usine de transformation des fèves en chocolat et autres produits dérivés, les jeunes apprenants américains ont promis d’être les ambassadeurs du cacao ivoirien aux Etats-Unis.

En effet, ces jeunes qui ont suivi de bout en bout le processus de production du cacao made in Côte d’Ivoire, ont avoué avoir découvert une réalité complètement différente de l’idée qu’ils avaient de la production cacaoyère ivoirienne. Ces derniers ont confessé, après leur pratique du terrain, que les accusations de travail des enfants dans les plantations de cacao en Côte d’Ivoire étaient loin d’être des pratiques en vigueur dans le pays. Par contre, ils ont pu se rendre compte des activités de socialisation auxquelles ces enfants qui accompagnent leurs parents au champ s’adonnaient.

La délégation a pu toucher du doigt la pénibilité du travail des paysans qu’elle a mis en rapport avec les revenus que ces derniers perçoivent de leur dur labeur. Les recommandations des participants face à ces constats se sont avérées en droite ligne avec celles sur lesquelles travaillent l’Etat ivoirien, à savoir réduire la pénibilité du travail en s’orientant davantage vers la mécanisation de l’agriculture ivoirienne ; mais aussi accroitre les revenus des producteurs par la transformation locale du cacao : ce qui va créer de la valeur ajoutée pour l’économie nationale. Ils ont préconisé de ce fait, d’exporter le cacao déjà transformé et non des fèves brutes vers les marchés occidentaux qui sont les plus gros consommateurs de chocolat.

Quant à l’Agence National d’Appui au Développement Rural (ANADER) qui accompagne les producteurs agricoles, la délégation américaine a salué l’importance de son action et a souhaité qu’elle ait davantage de moyens pour un meilleur encadrement du monde rural. Les jeunes ont émis le vœu de voir arriver sur le marché ivoirien du cacao des investisseurs américains avec la conviction que ces derniers alloueront des ressources conséquentes au leader du conseil agricole et rural, l’ANADER, afin d’aider à intensifier ses interventions au bénéfice des paysans.

L’intérêt de ces jeunes américains pour le cacao de Côte d’Ivoire a aiguisé également la curiosité d’autres étudiants ivoiriens pour cette matière première dont le pays est le premier producteur mondial avec près de 2 millions de tonnes l’an. Ces derniers entendent, par le biais de l’agence de voyage et tourisme (l’agence ayant facilité l’arrivée en Côte d’Ivoire de la délégation américaine) Loisirs Ivoire, promouvoir à leur tour la consommation par les Ivoiriens, du chocolat et biens d’autres produits dérivés du cacao.

Notons que cette mission qui a pris fin le 14 janvier, a été fortement bénéfique à la délégation américaine, si l’on en croit la cheffe de délégation, Dr Kathia Flemens, professeure à GCDS. Elle a salué la bonne collaboration avec l’ANADER et a insisté sur l’importance de ses interventions au profit du monde rural.
ESMEL LATH, EQUIPE DCRP
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