NOTRE ACTUALITE
LA GIZ ET L’ANADER ÉVALUENT LE PROJET PROAGRICHAINS A MI-PARCOURS
Dans le cadre de sa mise en œuvre, le projet « Durabilité et valeur ajoutée dans la chaîne d’approvisionnement agricole » (ProAgriChains) a établi un partenariat avec l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) par la signature de deux contrats de financement. Le premier contrat vise à améliorer les capacités des producteurs et productrices en matière de bonnes pratiques culturales et de gestion des exploitations agricoles dans les filières cacao et hévéa, tandis que le second se concentre sur la promotion de l’entrepreneuriat agricole ainsi que sur les pratiques d’agriculture régénératrice.
Afin d'examiner les activités réalisées et de capitaliser sur les acquis pour mieux orienter la suite du projet, un atelier à mi-parcours s'est tenu le jeudi 12 décembre 2024 dans la salle de réunion de l’hôtel SEKEDESS à Adzopé, en présence de Mme DION, Cheffe de cabinet du préfet de région, représentant le Préfet de Région, Préfet du département d'Adzopé.
L'objectif principal de cet atelier était d'évaluer les activités menées jusqu'à présent dans le cadre des contrats en cours avec ProAgriChains et de formuler des recommandations pour la poursuite des actions. En tant que leader du Conseil Agricole et Rural en Côte d'Ivoire, l’exécution des activités dans la région de la Mé a été confiée aux zones ANADER d’Adzopé et d’Alépé. Ainsi, le projet se décline en trois volets : cacao, café et hévéa.
Lors de cette cérémonie, M. AGBAHEY Johanes, chef de projet ProAgriChains à l’Ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire, a présenté l'institution, la méthodologie de la GIZ ainsi que le projet ProAgriChains. Par ailleurs, M. Assoi Patrice, Directeur régional de l'ANADER, a présenté l'agence et a fourni un état des lieux des activités techniques menées.
Ainsi, décomposée en trois volets, la composante CACAO a permis de former 30 agents de l'ANADER ainsi que 164 PRs/PF sur le CCI, l'approche Wind et le FBS. Des pratiques culturales résilientes ont été instaurées pour garantir une production durable et de qualité dans la cacaoculture, formant ainsi 4 091 producteurs, dont 982 femmes, grâce à l'établissement de 20 Champs Ecole Paysan (CEP). En outre, 101,75 hectares d'agrosystèmes axés sur le cacao ont été créés et suivis, tandis que 50 ha de vergers cacaoyers dégradés ont bénéficié d'une réhabilitation par l'introduction de techniques de production climato-intelligentes. Des pratiques culturales écoresponsables en matière de cacaoculture ont également été adoptées ; ainsi, 4 250 producteurs, parmi lesquels figurent 638 femmes, ont reçu une formation sur la fabrication du biochar grâce à l'installation de 20 parcelles de démonstration (PD) et à la création de 143,50 ha de vergers cacaoyers agroforestiers équipés d'un système de micro-irrigation. En ce qui concerne l'entrepreneuriat et la gestion des exploitations cacaoyères, un total de 4 403 producteurs a bénéficié d'une formation à la Farmer Business School (FBS), incluant 880 femmes. De plus, 95 responsables issus de 20 SCOOPs ont été formés à la Coopérative Business School (CBS), tandis que 20 AVEC comprenant des productrices membres des SCOOPs ont été établies et dotées d'une épargne s'élevant à 14 694 000 FCFA. Enfin, concernant les initiatives locales visant à transformer ou valoriser le cacao, 1 503 producteurs, dont 150 femmes, a été sensibilisé.
Dans le domaine de la Santé et Sécurité au Travail (SST) appliqué à l'approche WIND en cacaoculture, 18 actions SST ont été réalisées au sein de 13 ménages ainsi que dans 13 vergers de cacaoyers. De plus, environ 4 250 producteurs, dont 637 femmes, ont également bénéficié d'une sensibilisation à ce sujet. Par ailleurs, concernant les activités économiques connexes liées à la production cacaoyère, 20 groupes d'entraide et brigades d'entretien ont été constitués, formés et dotés des équipements nécessaires. 10 fermes champignonnières ont également été établies avec un équipement adéquat ; celles-ci ont permis la production totale de 893 kg de pleurotes, dont 580 kg ont été commercialisés au prix de 2 500 FCFA/kg. En outre, 10 fermes avicoles sous cacaoyères ont été mises en place et équipées, ce qui a permis la production de 294 sujets, dont 190 ont été commercialisés à 5 000 FCFA/sujet.
Dans le cadre de la composante Café, le renforcement des capacités des formateurs concernant le FBS-RAP a permis de former 116 formateur.trice.s, tout en sensibilisant ces mêmes formateur.trice.s aux systèmes agroforestiers. Par ailleurs, une formation relative au FBS-RAP a profité à 3 859 producteur.trice.s, dont 347 femmes et 115 jeunes ayant été formé.e.s.
Un échange d’expériences ainsi des témoignages ont fait l’objet d’un panel animé par quatre (04) bénéficiaires du projet au cours d'un panel. Ainsi, des équipements ont été remis aux brigades d'entretien, et les outils de formation FBS ont été réceptionnés par M. ASSAMOI Yapo, Conseiller Technique du Directeur Général représentant ce dernier auprès de l’ANADER, en présence de Mme DION, chef du cabinet représentant le Préfet de Région de la Mé.
Il convient de souligner que 29 Sociétés coopératives sont engagées dans ce projet, incluant 20 dans le secteur Cacao, 6 dans celui du café et 3 dans l'hévéa.
EUGENE ATSE /PFCRP DRSUD
LIENS UTILES
- Communiqués
- Appels d'offres
- Offres d'emploi
- Formation
- Bibliothèque numérique