PROMOTION DE LA CULTURE HORS-SOL EN CÔTE D’IVOIRE : L’ANADER ET SES PARTENAIRES MÈNENT LA RÉFLEXION

En tant que leader du conseil agricole et rural en Côte d’Ivoire, l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), depuis quelques années, porte un intérêt particulier aux cultures maraîchères qui contribuent en grande partie à la sécurité alimentaire. La politique gouvernementale agricole, via les Programmes Nationaux d’Investissements Agricoles (PNIA), a permis de revaloriser la production vivrière notamment celle de légumes afin de combler les besoins nationaux.

Mais force est de constater que cette filière rencontre de nombreux problèmes auxquels l’ANADER veut s’attaquer pour mettre à la disposition des consommateurs des produits sains et en quantité. Face aux défis de la sécurité alimentaire, de la sécurité sanitaire des aliments, de la gestion durable de l'eau et du foncier, et au regard des

diagnostics réalisés, deux domaines de compétence sont à renforcer urgemment : la conception des aménagements pour gérer l’eau d’irrigation et la fertilité du sol des périmètres maraîchers collectifs ; et la conception et la gestion des systèmes de culture sous abri serre et hors-sol valorisant des équipements importés, mais aussi des matériaux locaux moins coûteux.
C’est dans ce cadre que s'est au Centre de Formation de Bingerville-La Mé (CFBM), du mardi 22 au jeudi 24 octobre 2024, l’atelier portant sur «la stratégie de développement de la culture hors-sol en Côte d’Ivoire» qui vise à actualiser les contenus des modules et élaborer les fiches pédagogiques des formations sur les techniques culturales hors-sol.

« Il s’agit de mettre en place un socle qui permet de renforcer notre dispositif d’intervention, d’être plus efficace et efficient en matière de productions vivrières, notamment des cultures maraîchères », a précisé le Directeur Général Adjoint chargé de l’Administration des Finances (DGA/AF) de l’ANADER, TOURE Kaffouba.

Il a expliqué que l’entreprise se veut être un acteur stratégique dans la recherche de solutions pour les défis dont celui de favoriser le développement des cultures hors-sol. Le faisant, l’ANADER apporte ainsi sa contribution à l’émergence de maraîchers plus rentables, plus sains et moins pénibles à produire, avec le soutien des partenaires au développement agricole dont celui des légumes et fruits. Le DGA/AF a fait savoir que dans son apport à la lutte contre la vie chère en Côte d’Ivoire, l’ANADER se doit de contribuer à la production et la mise à disposition de fruits et légumes frais à tout moment et à des prix rémunérateurs pour les producteurs et abordables pour les consommateurs.

Cet atelier qui réunit les acteurs de la chaîne de valeurs légumes et fruits, dont des agro-entrepreneurs, des responsables de grandes surfaces commerciales, des commerçants de légumes, des techniciens de l’ANADER et du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, envisage à termes, de développer et promouvoir une chaine de production de vivriers en mode hors-sol, à grande échelle, intégrant toutes les parties prenantes.
Notons que les productions hors-sol expérimentées par l’ANADER et ses partenaires satisfont aux normes d’agriculture durable, et particulièrement la technique de production hors-sol sous lumière LED, qui a été éprouvée en Côte d’Ivoire et dont les résultats, en termes de productivité, demeurent exceptionnels.

En Côte d’Ivoire, la culture hors-sol occupe une superficie totale de 71 325 m² (chiffres 2023). Elle est réalisée sur des périmètres allant de 50 à 500 m².

EQUIPE DCRP