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ZONE ZUENOULA : FORMATION ET SENSIBILISATION DES PRODUCTEURS D’ANACARDE SUR LES MÉTHODES DE LUTTE ALTERNATIVE CONTRE LES BIOAGRESSEURS DE L’ANACARDIER
Dans le cadre de ses projets et programmes, notamment le PPCA (Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaine de Valeur Anacarde), l'Agence Nationale d'Appui au Développement Rural (ANADER) a tenu, le jeudi 22 Aout 2024, une journée de formation et de sensibilisation à Zuenoula dans la localité de Drikouaifla 2. L'objectif principal est d'outiller les producteurs d'anacarde de la région sur les méthodes de lutte alternative contre les bioagresseurs de l'anacardier.
Sous la présidence de Mme Karidjatou épouse Dao, préfet de région, préfet de département de Zuénoula, l’équipe de l'ANADER avec à sa tête le Sous-Directeur des Productions Végétales M. Traoré Bassoumori, la formation devrait permettre aux producteurs de réduire la dépendance aux pesticides chimiques tout en préservant les rendements des cultures. Cette journée de sensibilisation a réuni cent cinq (105) participants, dont le Chef du village M. Zamblé Bi Grou, des représentants du Centre national de Recherche Agronomique (CNRA) et de la Direction régionale du Conseil Coton Anacarde de Zuénoula.
Le Sous-Directeur des Productions Végétales a démontré que l'anacardier, qui constitue une des principales cultures de rente de la région de Zuénoula, est régulièrement menacé par divers bioagresseurs, tels que les cochenilles, les pucerons, et certaines maladies fongiques. Ces ravageurs, en plus de réduire les rendements, affectent également la qualité des noix de cajou, impactant ainsi directement les revenus des producteurs.
Face à cette situation, la formation a mis l'accent sur l'importance de l'identification précoce des bioagresseurs et la mise en place de stratégies efficaces de lutte biologique.
Les participants ont été sensibilisés à plusieurs méthodes alternatives, notamment l'utilisation de prédateurs naturels, tels que les coccinelles, pour combattre les insectes ravageurs, et l'application d'huiles végétales comme l'huile de neem pour prévenir la propagation des maladies. La technique du piégeage à phéromones a également été introduite, permettant de capturer les insectes avant qu'ils n'attaquent les cultures.
Les producteurs présents à la formation se sont déclarés satisfaits des connaissances acquises et enthousiastes quant à l'application de ces nouvelles méthodes sur leurs exploitations. « Grâce à cette formation, nous avons appris à protéger nos cultures de manière plus saine, tout en augmentant nos rendements », a témoigné Koffi N'Guessan, un producteur de la région.
Avec l'essor de ces pratiques alternatives, l'ANADER espère réduire l'utilisation des pesticides chimiques dans la zone de Zuénoula et dans les autres régions de la Côte d'Ivoire, contribuant ainsi à une meilleure gestion des écosystèmes agricoles et à la durabilité des filières de production. Cette initiative marque une avancée significative vers une agriculture plus résiliente, à la fois respectueuse de l'environnement et rentable pour les producteurs.
L’ANADER compte également faire le suivi de l'efficacité des méthodes introduites et étendre cette sensibilisation à d'autres zones de production d’anacarde dans tout le pays.
DIARRASSOUBA DJAKARIDJA
Point Focal CRP/DR Centre Ouest
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