L’ANADER VANTE LA TECHNOLOGIE DE PRODUCTION DE CHAMPIGNON A BASE DE SOUS-PRODUITS AGRICOLES

Produire du champignon en l’espace d’un mois en utilisant des sous-produits issus de l’agriculture, est une technique expérimentée par l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) et qui est promue dans ses Centres de formation. A la faveur de la 7e édition du Salon international de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA), l’ANADER promeut cette technologie qui permet de produire du champignon de qualité en hors-sol. Au stand des Technologies de Productions Végétales de l’ANADER installé au sein du Parc des Expositions d’Abidjan, la coordinatrice Adjointe des Filières Horticoles, Mme Agnero Epse Kouamé Name, a expliqué en quoi consiste cette technologie et pourquoi les Ivoiriens devraient s’en approprier. A l’en croire, avec le cortex de cacao, des rafles de maïs, des coques et fanes d’arachides, de la paille de riz, des feuilles et du tronc de bananier et de la sciure de bois (un composé enrichi au calcium), l’on peut produire du champignon comestible. La composition ensachée, les semences ont seulement un mois pour incuber. En plus, avec un seul sachet, le producteur peut faire de la récolte pendant un mois. Le lundi 26 mai 2025, troisième jour du SARA, des visiteurs ont pris d’assaut le stand de l’ANADER afin de s’imprégner de ce mode de production de champignon qui jusque-là, était une culture de cueillette.  Pour vulgariser cette technique de production de champignon, l’ANADER fait de la formation à l’endroit de toutes les personnes intéressées, dans ses différents centres de formation. A ce jour, 256 producteurs de champignon dont 5 groupements de femmes et 3 groupements mixtes et des producteurs individuels ont été formés. Tout ceci a été possible grâce à avec l’appui de la Coopération Allemande, qui permis l’installation d’un incubateur de transformation des résidus du cacao, du manioc et de la banane plantain au Centre de Formation ANADER de Gagnoa-Lakota. « L’avantage de cette technique est qu’on utilise très peu d’espace. La champignonnière peut se construire avec du matériau local. Il faut juste avoir un fonds de roulement pour acquérir les sachets et la semence et peut-être pour le ramassage et le transport de la sciure de bois », a expliqué Mme Agnero Epse Kouamé Name. Elle a affirmé aussi que la production de champignon est un business rentable que l’on peut exercer à domicile. En outre, la production de champignon a l’avantage de fournir aux producteurs des protéines de haute qualité nutritive. Une séance de dégustation du champignon produit grâce à la technologie développée par l’ANADER dans ses centres de formation, est offerte aux visiteurs qui se bousculent chaque jour au stand des technologies de productions végétales de l’Institution qui participe depuis le 23 mai à la 7e édition du SARA. En dehors du champignon, l’ANADER transforme, grâce à son incubateur, le mucilage de cacao en vinaigre de table, de même que les coques et feuilles séchées de cacao en charbon domestique sous formes de briquettes. L’ANADER, une fois de plus, démontre son engagement et sa détermination à répondre au défi de la sécurité alimentaire, un enjeu mondial. ESMEL LATH, EQUIPE DCRP

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L’ANADER FORME DES JEUNES ENTREPRENEURS AGRICOLES SUR LES TECHNIQUES DE RECHERCHE DE FINANCEMENT

En marge du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA) 2025, l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) a organisé un master class, le lundi 26 mai, au Parc des Expositions d’Abidjan autour du thème : « Comment financer son projet de productions végétales ? » Le formateur, Roméo Siésson Gueï, chef de Division en charge des Organisations Professionnelles Agricoles (OPA), a présenté les différentes étapes à suivre par l’agripreneur pour obtenir du financement auprès des institutions bancaires et établissements de microfinances. La première des choses à faire, selon lui, est de se professionnaliser. « Il faut présenter un business plan professionnel chiffré et réaliste. Votre financement vient de la maîtrise de votre business plan », a dit M. Siésson. Il a expliqué aux participants que l’établissement bancaire ne peut prendre le risque de financer une personne qui n’a pas une maitrise de son activité. C’est pour cela que l’étape de la sollicitation de financement extérieur ne doit pas intervenir à l’entame du projet, mais plutôt après quelques années d’expérience qui auront permis à l’entrepreneur agricole de maitriser la chaine de production, les coûts, le marché… tout l’environnement de son business. En plus, le jeune entrepreneur agricole doit être en mesure de vendre son produit au banquier à travers un plan d’affaires smart. Il lui faut également un plan comptable détaillé, qui retrace toutes ses opérations financières. « Nous orientons ces jeunes entrepreneurs vers les organismes et des institutions de financements qui ont des produits et services adaptés aux entrepreneurs qui se tournent vers la production végétale », a assuré le chef de Division en charge des OPA. M. Roméo Siésson Gueï a affirmé avec certitude qu’aujourd’hui, il existe des microfinances qui ont une maitrise des mécanismes économiques typiques à l’agriculture, qui peuvent proposer des lignes de crédits adaptées. De plus en plus de jeunes sont intéressés par les projets agricoles. Ils veulent retourner à la terre, mais souhaitent être accompagnés. L’ANADER assure cet accompagnement dans tous ses centres de formation. Elle forme aussi bien en techniques culturales agricoles qu’en structuration professionnelle des exploitants agricoles pour faciliter leur accès aux banques. Ce premier master class sera suivi d’un autre le jeudi 29 mai, cette fois sur « Comment financer son projet de productions animales ? » au stand institutionnel de l’ANADER. ESMEL LATH, EQUIPE DCRP

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EN MARGE DU SARA, L’ANADER ET LE PAM ECHANGENT SUR DES PROJETS SOCIAUX

La deuxième journée de la participation de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) au Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA), samedi 24 mai 2025, a été marquée par la visite du Directeur Général de l’ANADER au Stand Institutionnel du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Le Directeur Général de l’ANADER, Dr SIDIKI CISSE était accompagné  de la Directrice Générale Adjointe Chargée des Opérations Techniques(DGA-OT) Mme Nicole APHING-KOUASSI, du Conseiller Technique du DGA – OT, M. LAGO Ange et du Point focal des Projets de pérennisation des cantines scolaires M. YAPI Martial. Les échanges entre Dr SIDIKI CISSE  et la Représentante Pays du PAM, Madame OLIVIA HANTZ, ont porté sur le suivi de la mise en œuvre de la phase 2 du Mc Govern Dole (MGD 2), objet de leur collaboration. En effet, des résultats satisfaisants ont été enregistrés, mais quelques difficultés persistent dans la réalisation de forage au Nord-est de la Côte d’Ivoire plus précisément à Bouna. Le DG de l’ANADER a proposé une rencontre avec le Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD) pour disposer de la carte géologique de la Côte d’Ivoire pour mieux s’informer sur les zones très difficiles d’obtention de l’eau. La suite des échanges a conduit les deux parties à la visite des stands de l’ANADER (Institutionnel et technique) pour montrer à la représentante Pays du PAM, les expertises de l’ANADER au SARA 25 en matière de production de champignons, production de laitue sous LED et de valorisation des coproduits agricoles en briquettes de combustibles et vinaigre de table.            Le Directeur Général de l’ANADER a saisi l’opportunité de proposer la vulgarisation des briquettes de charbon à base des coques de cacao dans les foyers des cuisines des cantines scolaires que l’ ANADER promeut dans son Centre de Formation de Gagnoa-Lakota (CFG-L) . Les échanges ont aussi porté sur la pérennisation des groupements de producteurs par l’installation des Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC) au sein des Groupements et l’introduction de la formation au Farmer Business School (FBS) des membres des groupements. ASSI LOYA EPHREM Equipe DCRP

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LE SARA 2025 S’OUVRE SUR FOND DE PROJETS DE DEVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE IVOIRIENNE

Le Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA) a ouvert ses portes ce vendredi 23 mai 2025 au Parc des Expositions d’Abidjan sur fond de projets majeurs dont l’exécution devrait porter encore haut la croissance économique de la Côte d’Ivoire. Prioritairement, onze (11) projets que le Président de la République Alassane Ouattara, voudrait voir connaitre un essor, vont permettre de renforcer le positionnement de l’agriculture comme fondement de l’économie ivoirienne. En effet, si l’on en croit le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé qui représentait le Président de la République à la cérémonie d’ouverture du SARA, le Chef de l’exécutif ivoirien a donné des instructions afin d’accélérer la diversification des cultures de rente ; accélérer la transformation locale de ces cultures ; amplifier la production locale des intrants de qualité ; mécaniser l’exploitation agricole ; améliorer le rendement agricole ; accélérer la productivité ; lutter contre les changements climatiques qui impactent négativement les systèmes agricoles ; accentuer la migration vers l’agriculture 2.0 puis 3.0 avec un usage accru de l’Intelligence Artificielle (IA) ; accompagner l’émergence d’une nouvelle génération d’agriculteurs, fer de lance d’une agriculture durable ; atteindre une autosuffisante alimentaire basée sur de nouvelles exploitations agricoles ; accélérer la praticabilité des routes agricoles. « Ce sont là les préoccupations du Président de la République. Les choses sont en marche. Et pour améliorer les méthodes de conservation des produits vivriers, des Centres de Groupage sont en construction sur tout le territoire national », a confié le Premier Ministre Robert Beugré Mambé. L’agriculture occupe une place de choix dans l’économie ivoirienne. Le Chef du Gouvernement le rappelait à juste titre, citant le Père de la Nation ivoirienne, feu le Président Félix Houphouët-Boigny qui affirmait lors de la Conférence Nationale sur l’Economie le 7 janvier 1965 que ‘’le succès économique de la Côte d’Ivoire reposerait sur l’agriculture’’. « Il en a fait le socle de notre économie. Depuis 2011, le Président Alassane Ouattara a mis en place des systèmes dynamiques qui permettent à notre agriculture d’être le socle de notre économie avec plus de 20% de part dans le Produit Intérieur Brut (PIB), représentant plus de 50% des emplois et nourrissant plus de 8 millions de personnes », a exposé le Premier Ministre Beugré Mambé. L’agriculture vivrière n’est pas laissée pour compte. Des programmes et projets publics y sont dédiés, qui produisent des résultats probants. Conséquence, la Côte d’Ivoire est passée d’une production de 11 millions de tonnes de produits vivriers en 2011 à 24 millions de tonnes en 2024, soit au-delà de 100% de croissance. Dans ce domaine, l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) joue un rôle central, en tant qu’Agence d’exécution de la quasi-totalité des projets en la matière, entre autres, le Programme d’urgence de Soutien aux filières agricoles impactées par la Covid-19 (PURGA), le Programme de Production alimentaire d’Urgence en Côte d’Ivoire (2PAUCI). Notons qu’outre le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, chef d’orchestre du SARA qui a prononcé le discours d’orientation de ce rendez-vous de l’agriculture qui a dépassé les frontières de la Côte d’Ivoire pour s’ouvrir à toute l’Afrique et au monde entier, la cérémonie d’ouverture a été honorée par la présence de plusieurs autres membres du Gouvernement. Soulignons que pour cette 7e édition du SARA, la Chine est le pays invité d’honneur. Avec ce partenaire stratégique, la Côte d’Ivoire met en œuvre d’importants projets agricoles dont un vaste projet rizicole dans la zone de Divo ainsi que des projets de production halieutique, d’appui à la mécanisation, etc. ESMEL LATH, EQUIPE DCRP

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SARA 2025 : L’ANADER FAIT DE LA SECURITE ALIMENTAIRE SA PRIORITE

L’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) sera présente, à l’instar des éditions précédentes, à la 7ème édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA 2025), qui s’ouvre le vendredi 23 mai 2025 prochain, au Parc des Expositions d’Abidjan. « La sécurité alimentaire et nutritionnelle en Côte d’Ivoire, une priorité pour l’ANADER », est le slogan qui va orienter cette année, les principales activités du leader du conseil agricole et rural au SARA. Pendant 10 jours que va durer cette grand-messe de l’agriculture ivoirienne, l’ANADER va dérouler une série d’activités en vue de rendre visible son action dans le secteur agricole. Du 23 mai au 1er juin, l’entreprise mettra en lumière ses actions et ses innovations dans les filières de production végétale et animale, à travers la présentation de technologies de pointe et l’exposition des principales spéculations animales qu’elle encadre dans le cadre de ses programmes. La présence de l’ANADER au SARA se fera à travers plusieurs temps forts à savoir deux masters class prévues respectivement les lundi 26 et jeudi 29 mai 2025 qui vont traiter des thématiques suivantes : «Comment financer son projet de productions végétales ? » et «Comment financer son projet de productions animales ? » La Journée-Métiers, prévue pour le mardi 27 mai, visera à présenter au public les professions agricoles et à faire découvrir les opportunités de carrière au sein de l’ANADER. Le mercredi 28 mai, la « Journée des enfants de l’ANADER » mettra à l’honneur le personnel en offrant à des enfants de salariés de l’entreprise une occasion de découvrir l’Institution et de se familiariser avec les métiers de leurs parents. Le riche agenda de l’ANADER prévoit le jeudi 29 mai, une visite des producteurs. Partenaires de terrain essentiels, ces derniers jouent un rôle central dans la mise en œuvre du conseil agricole que déploie l’ANADER au quotidien. Notons que l’ANADER marquera sa visibilité au SARA 2025 sur trois (3) grands espaces : un stand institutionnel et deux stands dédiés respectivement aux productions végétale et animale. ESMEL LATH, EQUIPE DCRP

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L’ANADER ET LE CONSEIL COTON–ANACARDE EN CAMPAGNE POUR DES NOIX DE CAJOU DE QUALITE

Dans le cadre de sa mission d’encadrement et de développement de la filière Anacarde, le Conseil Coton-Anacarde a organisé en collaboration avec la Coordination nationale des filières Coton, Anacarde, Mangues et Foresterie de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), des journées de sensibilisation dédiées aux producteurs d’anacarde dans les zones de production de cajou du 14 au 25 avril 2025. Ces activités de grande envergure qui visent à promouvoir la qualité de la noix brute de cajou ont mobilisé tout le dispositif ANADER dédié à l’anacarde, les autorités administratives et traditionnelles, les producteurs d’anacarde et des groupements de producteurs des différentes localités parcourues. Il faut rappeler que l’ANADER a signé un protocole d’accord tripartite avec le Conseil Coton-Anacarde et le Fonds interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA) dont les objectifs phares, pour l’ANADER, sont de contribuer à améliorer la productivité des exploitations agricoles, accroître la superficie d’anacardier plantée ou réhabilitée avec du matériel végétal amélioré, améliorer la qualité de la noix de brute de cajou afin d’augmenter les revenus des producteurs. Les objectifs principaux de ces journées sont de renforcer la connaissance des producteurs sur les critères de qualité exigés par le marché ; de faire connaitre les bonnes pratiques post-récoltes, à savoir le tri, le  séchage, le conditionnement et le stockage ; d’encourager l’adoption des comportements induisant une production compétitive et durable et surtout de créer un espace d’échanges et de partage entre les acteurs de la filière. EPHREM ASSI LOYA /EQUIPE DCRP

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REORGANISATION SPATIALE DE L’ANADER : TOUT SAVOIR SUR LES 10 DR ET LES 60 ZONES

Conformément aux recommandations du Plan Stratégique de Développement (PSD 2019-2024) de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) et dans l’objectif d’assurer un maillage territorial aligné sur le nouveau découpage administratif de la Côte d’Ivoire, et surtout pour tenir compte des nécessités de service, le Directeur Général (DG) de l’ANADER, Dr. Sidiki Cissé, a procédé à la réorganisation de l’Institution en dix (10) Directions Régionales (DR) contre sept (7) auparavant. De même, un réaménagement a été fait au niveau des Zones, qui passent de 57 à 60. En d’autres termes, la Direction Générale a créé trois (3) nouvelles DR et autant de Zones. Ces trois nouvelles entités régionales sont ainsi définies : la DR Centre-Est (DRCE) avec comme siège Yamoussoukro. Cette dernière couvre huit (8) Zones, à savoir, Bocanda, Bongouanou, Daoukro, Dimbokro, M’Bahiakro, Tiébissou, Toumodi et Yamoussoukro ; la DR Nord-Est (DRNE) qui a pour siège Bondoukou, prend en compte les Zones (4) de Bondoukou, Bouna, Tanda et Téhini ; et la DR Nord-Ouest (DRNO) dont le siège est établi à Odienné et qui gouverne les Zones de Mankono, Minignan, Odienné, Séguéla et Touba. A titre de rappel, les sept (7) autres Directions Régionales, longtemps opérationnelles, sont la DR Centre (DRC) qui a pour siège Bouaké et qui couvre cinq (5) Zones : Béoumi, Bouaké, Dabakala, Katiola et Sakassou. La DR Centre-Ouest (DRCO) dont le centre de commandement est établi à Daloa, administre huit (8) Zones : Bouaflé, Daloa, Gagnoa, Issia, Oumé, Sinfra, Vavoua et Zuénoula. Abengourou abrite le siège de la DR Est (DRE) et administre les Zones d’Abengourou, Aboisso, Adzopé, Agnibilékrou et Alépé. Quant à la DR Nord (DRN), son centre de prise de décision est Korhogo. Le siège, Korhogo, influence ainsi les Zones de Boundiali, Ferkessédougou, Korhogo et Tengréla. Concernant la Direction Régionale Ouest (DRO) dont le centre d’opérations est basé à Man, elle couvre les Zones de Bangolo, Biankouma, Danané, Duékoué, Guiglo, Kouibly, Man et Toulepleu. Abidjan, en plus d’abriter le siège de l’ANADER, est la capitale de la DR Sud (DRS) et a sous sa tutelle les Zones d’Abidjan, Agboville, Dabou, Divo, Grand-Lahou, Guitry, Lakota, Tiassalé. Enfin, la DR Sud-Ouest (DRSO) qui est chapeautée par San Pedro, a sous son gouvernorat les Zones de Buyo, San Pedro, Sassandra, Soubré et Tabou.  Il convient aussi de préciser que les trois nouvelles Zones créées sont Téhini (DRNE), Minignan (DRNO) et Buyo (DRSO). A noter que cette nouvelle réorganisation spatiale de l’ANADER a pris effet depuis le 15 décembre 2024. ESMEL LATH EQUIPE DCRP

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LE NOUVEAU PLAN STRATEGIQUE ET OPERATIONNEL DE L’ANADER ENTRE DANS SA PHASE ACTIVE

Dans sa volonté d’assurer une meilleure gouvernance qui tient compte de son environnement interne et externe, l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) a entrepris de réaliser depuis 2008, des Plans Stratégiques de Développement (PSD) qui ont couvert les périodes 2009-2015 puis 2019-2024. Au terme de la mise en œuvre du second PSD en 2024, il est apparu nécessaire d’en élaborer un nouveau afin de prendre en compte les mutations intervenues au niveau interne de même que notre approche sur l’extérieur. En vue d’informer et de sensibiliser les agents ANADER sur la méthodologie de réalisation du Plan Stratégique et Opérationnel (PSO, un outil plus large que le PSD), les différents livrables et leurs étapes de réalisation, le calendrier et les rôles de chaque partie impliquée, afin de susciter leur participation effective au processus d’élaboration du PSO 2026-2030 de l’ANADER, un atelier d’échanges sur la Planification Stratégique et Opérationnelle avec les Directeurs Régionaux a réuni le mercredi 16 avril 2025 à la Direction, l’ensemble des parties prenantes en présence du Directeur Général, Dr Sidiki Cissé. A l’occasion, le Directeur des Etudes, de la Prospective et des Projets (DEEP), Dr Miaman Koné, a informé l’assemblée que la phase préparatoire du PSO a été achevée et que l’atelier marquait ainsi le démarrage de la phase active. Il a donné des éléments qui justifient l’actualisation du PSD et la nécessité d’aller à un PSO dans cette nouvelle planification 2026-2030. « Le PSO vise à adapter la stratégie de l’ANADER aux nouveaux défis, tenir compte des leçons tirées du récent PSD, aligner les objectifs sur les priorités actuelles, renforcer la résilience de l’entreprise, optimiser les ressources, améliorer la performance… », a fait savoir le DEEP. Le Directeur Général de l’ANADER qui a donné les orientations en début d’atelier sur les réflexions à mener, a appréhendé la planification stratégique comme un levier essentiel pour amplifier les défis, orienter les actions et garantir la cohérence des interventions de l’ANADER sur le terrain. A en croire le Directeur Général, la planification stratégique est indissociable de la planification opérationnelle qui en assure la mise en œuvre concrète à travers des objectifs clairs, des indicateurs de suivi pertinents et une mobilisation optimale des ressources. « Cet atelier vise donc à renforcer notre vision commune, à harmoniser nos méthodes de travail et à consolider des synergies entre le siège et les Directions Régionales ainsi que toutes les parties prenantes », a-t-il soutenu. Dr Sidiki Cissé a rappelé à l’attention de tous qu’il s’agissait, à cet atelier, de partager les orientations stratégiques de l’ANADER pour les prochaines années, de réviser ses outils de planification et de suivi-évaluation, d’identifier l’ensemble des leviers de performance et de dégager les pistes d’amélioration adaptées aux réalités de chaque région. C’est la raison pour laquelle il a encouragé chacun des participants à faire preuve de franchise, de proactivité et d’esprit collaboratif lors des échanges. « Vos retours d’expériences et vos propositions seront déterminants pour l’élaboration des plans d’actions plus pertinents et plus efficaces. Ensemble, nous avons la responsabilité de porter plus haut l’ambition de l’ANADER au service du monde rural, de la sécurité alimentaire et du développement durable de notre pays », a assuré le Directeur Général de l’ANADER, leader du conseil agricole et rural en Côte d’Ivoire. Notons que plusieurs commissions ont été identifiées, qui travailleront sur un ensemble de 15 différentes thématiques qui sont les domaines d’interventions de l’ANADER. ESMEL LATH, EQUIPE DCRP

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FORUM DE COOPERATION ECONOMIQUE : L’ANADER PRESENTE SES DOMAINES DE COMPETENCES A L’AFRIQUE CENTRALE

Le Ministre ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH), Sidi Tiémoko TOURE, a présidé la cérémonie d’ouverture du Forum de Coopération Economique « secteur public-secteur privé avec les Républiques du Cameroun, de la Centrafrique et du Tchad » qui s’est déroulé du 9 au 11 avril 2025, au Palais de la Culture de Treichville, à Abidjan. Ce forum, à en croire le ministre Sidi TOURE qui représentait le Premier Ministre Robert Beugré MAMBE, vise à renforcer les relations économiques entre la Côte d’Ivoire et ces pays frères d’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique et Tchad). Les axes de coopération identifiés par le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques vont des domaines de l’agroalimentaire aux infrastructures en passant par l’énergie, les technologies… « Notre priorité est de mettre en place des mécanismes qui facilitent les échanges, encouragent les investissements et garantissent une croissance équilibrée pour nos nations », a affirmé M. Sidi TOURE. Chef d’orchestre de ce Forum en terre ivoirienne, Son Excellence Monsieur KOUASSI Yao Philbert, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République du Cameroun, du Tchad et de la Centrafrique, a rappelé l’une des missions à lui confiées par l’Etat de Côte d’Ivoire : ‘’renforcer les liens économiques avec l’Afrique centrale’’, avec en point de mire d’adresser des défis tels que le financement des Pme et l’accès aux technologies. Mais cela ne peut se faire sans prendre en compte le rôle important que jouent les agences de développement que sont l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), le Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD). Au cœur de ce Forum bilatéral (secteur public-secteur privé), l’ANADER a exposé son savoir-faire dans le domaine agricole et rural. En effet, à son stand animé par des experts, l’ANADER a entretenu les visiteurs sur ses domaines de compétences, notamment le conseil agricole et rural, la planification et le développement local, la formation, le génie rural et la mécanisation agricole, le suivi-évaluation, la recherche-développement, les études de projets, le genre et développement, la lutte contre les pandémies en milieu rural. Leader du conseil agricole et rural, l’ANADER entend partager son expertise avec les pays de la sous-région d’Afrique centrale pour les accompagner dans leurs projets/programmes de développement agricole et d’encadrement des exploitants agricoles. EPHREM CAMBAULT/Equipe DCRP

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ENCADREMENT AGRICOLE ET RURAL : LE TCHAD SOLLICITE L’EXPÉRIENCE ET L’EXPERTISE DE L’ANADER

En marge du Forum de coopération bilatérale Côte d’Ivoire – Cameroun – Centrafrique qui se tient du 9 au 11 avril 2025 au palais de la Culture de Treichville (Abidjan), l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) a reçu le mercredi 9 avril 2025, à son siège à Abidjan-Plateau, une délégation tchadienne conduite par le ministre de l’Elevage et de la Production Animale, Pr Abderrahim Awat Atteib.  Le Directeur Général de l’ANADER, Dr Cissé Sidiki, recevant ses hôtes, a mis en lumière la nécessité de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’agriculture, surtout que l’ANADER Côte d’Ivoire a inspiré la création d’une structure similaire avec la même dénomination au Tchad. “Sur les questions de l’adaptation aux changements climatiques et la modernisation des filières agro-industrielles, une coopération renforcée entre nos deux pays est essentielle pour bâtir un avenir prospère et durable“, a affirmé Dr Cissé.  Cette rencontre était une occasion pour les parties de passer en revue les opportunités de collaboration dans le domaine agricole et rural. Si le Tchad travaille à mieux structurer son organisme d’encadrement des producteurs agricoles, l’ANADER, de son côté, cherche à se perfectionner sur certains segments. C’est le cas de la production animale qui reste encore sous-explorée et pour lequel l’expérience du Tchad pourrait être un atout majeur pour la Côte d’Ivoire qui ambitionne de développer cette filière en local. Dr Cissé Sidiki a exprimé la fierté de l’ANADER en tant qu’acteur clé du développement rural en Côte d’Ivoire, de partager son expérience, son expertise et ses innovations avec le Tchad,  dans l’accompagnement des producteurs agricoles, la valorisation des filières agricoles et la promotion des bonnes pratiques agro-écologiques.  Il a apprécié davantage ce rapprochement en ce sens que l’ANADER pourrait également apprendre de la République sœur du Tchad en matière de production animale ; domaine dans lequel ce pays d’Afrique centrale a une très grande avance sur la Côte d’Ivoire. “Votre visite constitue une belle opportunité pour approfondir notre collaboration et échanger sur les meilleures pratiques permettant de dynamiser le développement agricole de nos deux pays“, a-t-il soutenu.  Pour le Pr Abderrahim Awat Atteib, ministre tchadien de l’Elevage et de la Production Animale, la coopération sud-sud est encore mieux, car entre africains, on parle le même langage et on a quasiment les mêmes réalités. “Nous sommes là pour apprendre de votre expérience et partager la nôtre également dans nos domaines d’expertise et voir ce qu’on peut faire ensemble pour le développement de nos deux pays“, a mentionné  Pr Abderrahim Awat Atteib.  ESMEL LATH / EQUIPE DCRP

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