LE PROJET DE VALORISATION DES SOUS-PRODUITS AGRICOLES EN BIOCARBURANT DE L’ANADER CONNAIT DES AVANCEES

Le projet de valorisation des sous-produits agricoles en biocarburant de l’ANADER connait des avancées. En effet, du 27 au 30 mai 2024 des consultants du cabinet international SLR ont séjourné en Côte d’Ivoire pour la conduite d’une étude de cadrage en prélude à la réalisation de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) du projet. Cette étude de cadrage avait un double objectif, celui d’identifier les parties prenantes du projet et ensuite de relever les risques éventuels pouvant impacter le projet tant au niveau environnemental que social.     Accompagné des Coordonnateurs du projet de revalorisation des sous-produits agricoles de l’ANADER, les consultants ont rencontré plusieurs entités et acteurs liés au projet tant à Abidjan qu’à l’intérieur  du pays notamment Sikensi et Agboville, localités devant abriter respectivement la mise en œuvre du projet de production de biodiésel à partir des graines d’hévéa et le projet de production de biométhane à partir d’un mix de résidus agricoles.     Ainsi, plusieurs institutions et personnalités ont été rencontrées, parmi lesquelles le Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières (MEMINADER PV), le Préfet du Département de Sikensi, l’Association des Professionnels du Caoutchouc naturel de Cote d’Ivoire (APROMAC), le Conseil Hévéa Palmier à Huile (CHPH), la Société de Gestion et de Développement des Infrastructures Industrielles (SOGEDI), le cantonnement des Eaux et Forêts de Sikensi, la GIZ (spécifiquement le projet Proagrichains) la Direction Générale des Hydrocarbures (DGH), les Directions Régionales  en charge de l’Agriculture et des Ressources Animales et Halieutiques de la région de l’Agneby-Tiassa et le Chef de village de Soukou-Obou.   EBA BROU EQUIPE DCRP

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PROGRAMME DE PRODUCTION ALIMENTAIRE D’URGENCE (2PAU-CI) : L’ANADER LANCE LES ACTIVITES

Du 23 au 26 mai 2024, L’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) a organisé un atelier de lancement des activités du Programme de Production Alimentaire d’Urgence (2PAU-CI) à Yamoussoukro. Cet atelier s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Production Alimentaire d’Urgence, une initiative majeure de la Côte d’Ivoire visant à renforcer la souveraineté alimentaire et à réduire la dépendance du pays aux importations alimentaires. Le 2PAU-CI est une réponse aux perturbations mondiales des approvisionnements alimentaires, exacerbées par la crise russo-ukrainienne. Ce programme, soutenu par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le gouvernement japonais, vise à améliorer la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire en augmentant la production de riz, de maïs et de manioc. Avec un financement total de 151,184 millions d’euros, dont une contribution significative de 15 millions de yens japonais, le programme se déroule sur deux ans.   L’atelier avait pour objectif principal de partager avec les acteurs de terrain les résultats attendus et les dispositions pratiques pour une exécution optimale des activités. Les travaux de l’atelier se sont déroulés en plénière, avec des présentations sur différentes thématiques suivies de séances d’échanges. Cette approche a permis d’assurer une compréhension commune des enjeux et des responsabilités des participants dans la mise en œuvre du programme. L’atelier a réuni des membres de la direction générale de l’ANADER, des directeurs régionaux et des Chefs des Zones concernées, ainsi que des experts en agriculture et développement rural. Le Directeur Général de l’ANADER, Dr Sidiki Cissé, a exhorté les participants à prendre leurs responsabilités pour assurer le succès du programme. Madame Yoboua Nazareth, Coordinatrice des Filières Racines, Tubercules et Plantain, a souligné l’importance de l’engagement des managers dans l’exécution du programme. Monsieur Assalé Ettien, chef de division statistique, a présenté les outils de collecte de données pour faciliter le suivi et l’évaluation. Le lancement officiel du 2PAUCI à Yamoussoukro marque une étape cruciale dans la lutte pour la souveraineté alimentaire en Côte d’Ivoire. En mobilisant les acteurs clés et en définissant clairement les objectifs et les moyens d’action, l’ANADER espère assurer une mise en œuvre efficace de ce programme ambitieux, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la résilience économique du pays.       KONE Alphonse Equipe DCRP

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MISSION CONJOINTE BAD-MEMINADERPV-ANADER POUR LE SUIVI DU (2PAU-CI)

Du 22 au 24 mai 2024, une mission conjointe regroupant la Banque Africaine de Développement (BAD), le Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières (MEMINADERPV) et l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) s’est déroulée dans les régions d’Abengourou, Agnibilekrou et Yamoussoukro. Cette mission avait pour objectif de superviser la mise en œuvre du Programme de Production Alimentaire d’Urgence (2PAU-CI), un programme crucial pour la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire. Financé à hauteur de 99,170 milliards Francs CFA par la BAD additionné à 57,983 milliards Francs CFA par le Gouvernement Japonais, le 2PAU-CI vise, à terme, la production de masse de manioc, de riz et de maïs à travers tout le territoire ivoirien. Ce programme ambitieux devrait contribuer à l’emblavure de 246 870 hectares de ces cultures vivrières essentielles, permettant une production additionnelle de 546 987 tonnes de maïs, 796 323 tonnes de riz et 1 million de tonnes de manioc.             Composée d’acteurs du suivi et évaluation des projet, en sauvegarde environnementale et sociale au niveau de la BAD, et des acteurs de la mise en œuvre du Programme au niveau du MEMINADERPV et de l’ANADER, la mission a évalué les résultats obtenus jusqu’à présent, en s’appuyant sur la matrice de gestion des résultats et de l’impact sur les bénéficiaires. Ils ont pu vérifier les données sur les superficies cultivées, les rendements des cultures, la production et la valeur de la production dans le pays. La mission a également permis de constater la distribution effective des intrants agricoles aux producteurs cibles dans les zones visitées. Cela inclut les semences de riz et de maïs, les engrais NPK et l’urée. La distribution des boutures de manioc est prévue pour le mois de juin 2024. Dans les zones visitées par la mission, l’objectif global est de mettre en place 10 043,56 hectares de superficie, répartis comme suit : 1 550,56 hectares pour la filière riz, 4 746 hectares pour le maïs et 3 747 hectares pour le manioc, au bénéfice d’environ 7 541 producteurs.   Pour rappel, le 2PAU-CI bénéficiera à environ 800 000 petits exploitants agricoles, dont au moins 30% de femmes, ainsi qu’aux populations rurales vulnérables et les jeunes. Il permettra d’amortir l’impact des chocs exogènes, de renforcer la souveraineté alimentaire de la Côte d’Ivoire et de façon spécifique, de réduire les importations des produits alimentaires de base à travers l’augmentation de la production du riz, de maïs et de manioc.                 ETCHE Charles Equipe DCRP

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RENFORCEMENT DE L’AGRICULTURE EN CÔTE D’IVOIRE : L’ANADER ET L’UC-PDC2V COLLABORENT POUR AMÉLIORER LE CONSEIL AGRICOLE

Le Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Vivrières (PDC2V) est un projet de Développement Agricole, financé par la Banque Mondiale à hauteur de 160 milliards de Francs CFA, pour soutenir les filières du Manioc, de l’Aquaculture et de l’Horticulture dans 6 agropoles en Côte d’Ivoire. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, l’Unité de Coordination du Projet (UC-PDC2V) et l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), en qualité d’Agence d’Exécution Partenaire, ont établi un cadre de collaboration pour le conseil agricole, la vulgarisation des technologies et l’assistance technique aux acteurs des chaines de valeurs agricoles. Ainsi, afin de permettre à l’ANADER de conduire sereinement sa mission, le PDC2V a lancé une initiative majeure visant à renforcer les capacités de l’Agence dans le domaine du conseil agricole. Depuis 2023, le projet a supervisé la réalisation d’une étude intitulée « Diagnostic et plan de renforcement de capacités du dispositif de conseil agricole de l’ANADER », visant à identifier les domaines dans lesquels l’ANADER peut améliorer ses performances, notamment dans les filières du manioc, du maraîchage et de l’aquaculture. Au terme de cette étude conduite par le Cabinet Centre de Communication et de Développement de l’Entreprise (CCDE), sélectionné à la suite d’un processus d’avis de Manifestation d’Intérêt (AMI), l’UCP-PDC2V a organisé un atelier dont l’objectif était de présenter les résultats de ladite étude, répartis en 3 tomes, et de recueillir les commentaires et suggestions des participants pour enrichir le rapport final. Cet atelier, qui s’est tenu les 7 et 8 mai, à Bassam a réuni toutes les parties prenantes nationales (Ministères, Agence de Développement, ONG, etc.) impliquées dans le développement agricole de notre pays, dont l’ANADER à travers la présence de sa Direction Générale ainsi que plusieurs Directions Centrales. Les premières conclusions de l’étude ont été partagées de manière détaillée, mettant en lumière les forces et les faiblesses du dispositif de conseil agricole de l’ANADER, ainsi que les recommandations pour son renforcement. Répartis ensuite en groupes plus petits, Les participants ont apporté leur expertise et leur expérience pour évaluer les résultats de l’étude et formuler des recommandations pratiques. Au terme de cet atelier, l’ANADER et l’UC-PDC2V ont félicité les participants pour la qualité de leurs propositions, estimant que les attentes avaient été satisfaites et que les apports des uns et des autres allaient certainement permettre d’affiner les résultats de l’Etude. Enfin, l’ANADER, à travers la voix de sa Directrice Générale Adjointe, Madame Nicole APHING-KOUASSI, a également rappelé sa bonne volonté, au-delà de cet atelier, à accompagner l’UCP-PDC2V dans l’atteinte des objectifs du projet.

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PROJET DE TRANSFORMATION DE LA GRAINE D’HEVEA EN BIOCARBURANT : L’ANADER SUR LA BONNE VOIE

La mise en œuvre de la phase pilote du projet de valorisation des sous-produits agricoles, dans son volet production de biodiésel à partir des graines d’hévéa, a été lancée en 2022 par le consortium composé de l’ANADER, SCANIA, TotalEnergies et de la Société Ivoirienne de Raffinage, (SIR). Cette initiative qui a pour objectif principal de préserver l’environnement, en le débarrassant des résidus issus des productions agricoles, a fait l’objet de ladite phase pilote qui arrive à terme d’ici fin juin 2024. C’est pour constater les avancées réalisées que le Conseil d’Administration de l’ANADER a convié les partenaires au projet et les autorités administratives et politiques nationales et locales à se rendre à SOUKOU-OBOU, localité située à 10 km de Sikensi, où se fait la transformation des graines d’hévéa en biodiésel. Ainsi, au cours d’une cérémonie présidée par M. KRA Sialou, Préfet du Département de Sikensi, en présence des élus et cadres du département, de la notabilité du village et des producteurs d’hévéa invités pour l’occasion, l’ANADER et ses partenaires ont présenté le résultat de la phase pilote du projet. Après plusieurs mois de travail et de nombreux tests de conformité du biodiésel validés, « l’on peut désormais produire du biocarburant en Côte d’Ivoire » s’est réjoui le Coordonnateur du projet à l’ANADER, M. YAO Olivier Jacques Arnaud. Quant à Dr Sidiki CISSE, Directeur Général de l’ANADER, il a rappelé l’historique de ce projet initié par l’ANADER et a remercié l’ensemble des partenaires qui ont permis sa réalisation après des années de préparation. Il a en outre dit toute la satisfaction de l’ANADER qui voit se concrétiser une opportunité d’amélioration des revenus des producteurs d’hévéa en Côte d’Ivoire. Pour clore le chapitre des interventions, M. KRA Sialou, Préfet du Département de Sikensi a félicité le consortium qui met en œuvre un projet novateur pour le mieux-être des populations. Il s’est dit fier de cette collaboration qui permet la transformation locale de sous-produits agricoles, jadis considérés comme des déchets, en divers produits d’usage quotidien, notamment en biocarburant, dans un contexte de raréfaction des énergies fossiles.       La cérémonie s’est poursuivie avec une phase de visite du site de production. Cette visite a permis aux invités présents de voir les installations mises en place et les étapes de transformation qui permettent l’obtention du produit final, le biodiésel. Pour rappel, c’est en 2007 que l’ANADER a démarré la réflexion sur la valorisation des sous-produits agricoles, dans une optique de préservation de l’environnement. Ces réflexions l’ont menée en Suède à la rencontre de plusieurs parties prenantes intéressées par les questions environnementales et de de valorisation de la biomasse agricole. Ces démarches ont bénéficié de l’appui institutionnel de l’Etat de Côte d’Ivoire à travers plusieurs Ministères notamment, le Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, le Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, le Ministère des Transports et le Ministère de l’environnement du Développement Durable et de la Transition Écologique. Ce projet qui va très bientôt se concrétiser avec la mise en place d’unités industrielles de production, vise à terme la production locale de biodiesel qui servira à alimenter, dans un premier temps, les autobus de la SOTRA, et à réduire la pollution de l’air à Abidjan. Il va contribuer aussi à : – Débarrasser l’environnement rural des sous-produits agricoles considérés par le passé comme des déchets; – Améliorer les revenus des exploitants agricoles; – Préserver l’environnement dans un contexte mondial de changement climatique Didier LOBE Equipe DCRP

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LE DIRECTEUR GENERAL DE L’ANADER INVITE SES COLLABORATEURS A DAVANTAGE DE PROFESSIONNALISME

En marge de l’atelier de lancement du conseil agricole dédié aux producteurs d’anacarde qui s’est déroulé les 16 au 20 avril 2024 à Yamoussoukro, Dr Sidiki CISSE, Directeur Général de l’ANADER, a rencontré les premiers responsables de l’Agence. Assisté de Madame Nicole APHING-KOUASSI, Directeur Général Adjoint, la rencontre a réuni les Directeurs centraux, régionaux et Chefs de zones. Elle était articulée autour de trois points qui ont fait chacun l’objet de communication. Le premier point abordé était l’éthique en entreprise. L’exposé a été fait par Monsieur ADOU Pierre, Directeur des Ressources Humaines. Selon lui, l’éthique doit être appréhendée en entreprise comme la valeur suprême de la responsabilité dans l’exécution des tâches assignées à un travailleur. Cela implique aussi la responsabilité devant toute action qui engage son entreprise. Madame YOBOUA née KOULOU Nazareth, Coordinatrice des Filières racines, tubercules et plantain, en charge du  Programme de Production Alimentaire d’Urgence (2PAUCI), a invité les managers à s’impliquer davantage dans l’exécution de ce programme gouvernemental visant la souveraineté alimentaire. Elle a rappelé, pour ce faire, les différentes composantes de ce programme, notamment la distribution et le suivi des intrants aux producteurs qui se font en ce moment. Monsieur  Hassan CISSE, Directeur des Marchés et Moyens Généraux, a présenté la politique de gestion de la flotte véhicules, CAR POLICY, qui permet à l’Agence de mieux organiser son parc automobile tant dans l’utilisation, l’entretien que dans son renouvellement. Il a surtout invité à une appropriation de l’outil par les différents responsables pour une meilleure gestion du parc automobile. Quant à Monsieur le Directeur Général, il a souligné dans son intervention que le code éthique dont s’est dotée l’Agence est un ensemble de valeurs à travers lesquelles tout agent devrait pouvoir se reconnaitre pour faire de l’ANADER une entreprise citoyenne. Ces valeurs doivent conduire l’ensemble du personnel à bien gérer les biens et matériels mis à leur disposition dans le cadre du travail et surtout à respecter les nouvelles consignes de gestion de patrimoine Ainsi la responsabilité de tous est dès lors engagée dans tout ce qui touche à l’entreprise tant en ce qui concerne sa performance que son image. Il a donc invité les managers présents à être pro-ANADER pour un meilleur épanouissement des agents et des producteurs, nos partenaires à vie. Pour terminer, Dr CISSE a invité les responsables présents à plus de professionnalisme dans l’exécution des différents programmes confiés à l’ANADER par l’Etat de Côte d’Ivoire et ses partenaires au développement pour assurer un lendemain prospère.   ASSI LOYA EPHREM ÉQUIPE DU DCRD

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L’ANADER ADAPTE SA STRATEGIE POUR REUSSIR LE CONSEIL AGRICOLE DEDIE A L’ANACARDE

En marge de l’atelier de lancement du projet de promotion de la compétitivité de la chaine de valeur anacarde (PPCA) qui s’est déroulé du 17 au 19 avril 2024 à Yamoussoukro, Monsieur SORO Kolotioloman (S.K.), Coordinateur National des Filières Mangue, Coton et Anacarde s’exprime sur les enjeux de ce programme important de l’ANADER. Monsieur le Coordinateur, pouvez- vous nous dire en quoi consiste le projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeurs de l’anacarde (PPCA) ? S.K. : Le Projet de promotion de la compétitivité de la chaine de valeur anacarde (PPCA) a été mis en place dans le cadre de la politique nationale visant à la transformation sur place de la noix de cajou. Cela passe d’abord par une production en quantité et en qualité. Le PPCA a été mis en place afin d’assurer le conseil agricole aux producteurs. Ce conseil, en plus de garantir la qualité du produit et sa disponibilité, a pour but aussi d’accroitre les revenus des exploitants agricoles. D’une valeur de 1 150 000 000 FCFA, le PPCA est mis financé par le Conseil du Coton et de l’Anacarde et mis en œuvre par l’ANADER. Quels sont les objectifs de cet atelier de lancement du conseil agricole dédié aux producteurs ? S.K. : Il faut dire que le lancement des activités est une habitude au sein de la coordination. Il a lieu chaque année et permet de partager avec les différents acteurs terrain les plans de charges et toute la documentation nécessaire à la bonne exécution et au suivi évaluation du projet. Cette documentation qui est composée des tableaux de bord, des livrables et autres outils de vulgarisation, doit être acquise par les participants à l’atelier qui devront faire des restitutions aux autres acteurs impliqués. Cet atelier est aussi le lieu d’expliquer la stratégie de mise en œuvre des activités afin d’uniformiser l’approche de l’ANADER dans ses différents centres de responsabilité engagés dans le programme. Quelle stratégie comptez-vous mettre en place pour atteindre les objectifs fixés ? S.K. : Pour nous, la vraie stratégie consiste en la bonne circulation l’information dans la mise en œuvre du projet et aussi dans l’appropriation du projet par les agents sur le terrain. De fait, les responsables présents à l’atelier sont invités à transmettre les connaissances et méthodes d’approches reçues aux conseillers agricoles qui encadrent au quotidien les exploitants. De plus, l’autre pan de la stratégie consiste en l’appui effectif des acteurs de mise en œuvre. Ainsi, les Chefs de zones et Techniciens spécialisés devront faire le suivi auprès des conseillers agricoles. De même les directions régionales feront le suivi des activités sur le terrain et la direction générale est appelée à assurer la coordination, le suivi et l’évaluation effective des résolutions du présent atelier. C’est le seul moyen pour atteindre les objectifs fixés. Sur certaines exploitations, on constate que les pommes de cajou sont abandonnées. Quelles sont les dispositions pour aider les producteurs à valoriser ces sous-produits ? S.K. : Dans la culture de l’anacardier, le fruit est composé de la pomme et de la noix. C’est la noix qui est recherchée d’abord. Dans la conduite de la spéculation, la dépréciation de la noix se fait de la mauvaise séparation entre la noix  et la pomme. C’est à juste titre que l’enseignement des bonnes pratiques agricoles permet de corriger cette défaillance. De manière générale, les exploitants ne connaissaient pas l’utilité de la pomme de cajou qu’ils laissaient dans les champs. Mais avec les sensibilisations de l’ANADER, l’on s’achemine de plus en plus vers la transformation domestique de ce produit en diverses denrées de consommation courante. La valorisation de la pomme a une incidence sur la qualité de la noix puisque la noix est séparée systématiquement de la pomme qui est utilisée dans la transformation domestique. Les agents sont formés à cet effet et invités à démultiplier les sessions de formations dans leur aire d’intervention.     ASSI LOYA  EPHREM EQUIPE DCRP  

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SIAM 2024 : UNE PARTICIPATION PLEINE DE PERSPECTIVES

Présente à la 16 e édition du Salon international de l’Agriculture de Meknès (SIAM) au Maroc, l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) y déroule un agenda plein de perspectives. En effet, hormis la promotion de ses missions et services par l’animation d’un stand au pavillon de la Côte d’Ivoire au pôle international, la délégation de l’ANADER a mené plusieurs actions de prospections. Ainsi des institutions, des porteurs de projets et des entrepreneurs ont été rencontrés. Les discussions ont permis d’ouvrir la voie à des opportunités de partenariats Sud-Sud et Nord-Sud dans plusieurs secteurs, notamment, l’agriculture de précision, l’irrigation, l’E-learning, la mécanisation ou encore, le déploiement d’une chaîne de valeur dans le cadre de l’amélioration des revenus des producteurs. Les visites de stands d’autres exposants par la délégation et sa participation aux conférences et autres rencontres scientifiques ont permis de réaliser l’urgence de la mise en place d’outils et de systèmes innovants d’adaptation aux changements climatiques. Au SIAM, tous sont unanimes sur les effets des changements climatiques qui frappent de plein fouet le secteur agricole : baisse de rendement, apparition de maladie, déficit en eau pour les cultures, etc. Il y a tout de même de l’espoir, au vu de toutes les initiatives prises par les pays, les entreprises et surtout, la jeunesse qui s’est appropriée ce défi avec la création de star-ups qui proposent des solutions numériques, écologiques. Par ailleurs, l’ANADER qui avait des objectifs également spécifiques à ce salon a poursuivi ses discussions avec ses partenaires traditionnels marocains. Pour cette mission, l’entreprise a rencontré, entre autres, Dr. MANAR Samira du laboratoire MONAR BIOTECH dans le cadre d’un projet d’amélioration de la race du mouton djallonke ivoirien à partir de la semence du mouton Sardi du Maroc et ce, par insémination artificielle. Ainsi, ce projet pour lequel les échanges sur la faisabilité sont en cours depuis 2019 avec l’Association Nationale Ovine et Caprine (ANOC) devrait d’une part, contribuer à soutenir les initiatives du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques et, d’autre part, aboutir au renforcement du Programme Nationale de Sélection Ovine (PNSO) de l’ANADER. Le ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières M. Kobénan Kouassi Adjoumani a félicité toutes les structures sous-tutelle qui participent à cette édition du SIAM. Il les a exhortées à tirer profit des solutions proposées dans une perspective de partage d’expériences avec les initiatives ivoiriennes.   Natacha GBEHE Equipe DCRP  

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SIAM 2024 : LE TOP DEPART EST DONNE

« Climat et agriculture pour des systèmes de productions durables et résilients », tel est le thème qui mobilisera du 22 au 28 avril 2024, des experts internationaux et marocains à la 16 e édition du Salon International de l’Agriculture de Meknès (SIAM) au Maroc. Cette édition, selon les autorités marocaines, sera l’occasion de partager les initiatives d’adaptation aux changements climatiques entreprises par les différents pays. Il s’agit également de réunir sur cette plateforme d’exposition, les acteurs des filières agricoles et des chaînes de distribution pour échanger sur des thématiques importantes telles que la qualité, l’innovation, la préservation des ressources naturelles et la résilience du secteur.   Plusieurs pays sont présents au SIAM 2024, dont la Côte d’Ivoire. Lauréate du prix de la meilleure participation étrangère à la précédente édition, elle est présente avec les structures et organisations du secteur de l’agriculture, des eaux et forêts et de l’environnement dont l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER). Conduite par son Directeur Général-Adjoint, Mme Nicole APHING-KOUASSI, la délégation de l’entreprise entend dérouler un agenda bien fourni au cours de cette semaine du salon. En effet, l’ANADER saisira l’opportunité de cette édition pour rencontrer ses partenaires relativement à la phase 2 de sa coopération avec les institutions marocaines de développement que sont l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et l’Agence pour le Développement Agricole (ADA).   Par ailleurs, elle présentera aux participants à ce SIAM, les opportunités qu’offrent les services de l’ANADER pour accompagner des Organisations Professionnelles Agricoles et promoteurs agricoles relativement aux potentialités qu’offre le secteur agricole ivoirien. L’ANADER vient également s’imprégner de ce qui se fait au niveau international en termes de systèmes, de technologies, d’innovations ou encore d’actions pour une résilience du secteur agricole face au défi du dérèglement climatique.   Rappelons que le SIAM se tient sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et que l’ouverture officielle pour cette édition 2024 a été officiée par Moulay El Hassane, le prince héritier du Royaume Chérifien ce lundi 22 avril 2024. Le Ministre des Productions Animales et des Ressources Halieutiques, Sidi Touré représentait l’Etat ivoirien à cette cérémonie d’ouverture. Natacha GBEHE Equipe DCRP

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DEVELOPPEMENT RURAL & CHANGEMENT CLIMATIQUE : ABIDJAN LEGACY PROGRAM A L’ANADER

La salle de réunion du 3e étage de la Direction Générale de l’ANADER a accueilli une importante réunion de prise de contact entre l’ANADER et Abidjan Legacy Programme (ALP) ou L’initiative d’Abidjan. Cette rencontre a eu lieu le jeudi 11 avril 2024 et avait pour objectif pour chaque structure de se présenter en vue d’ouvrir de possibles axes de collaboration. La délégation de ALP conduite par son Coordonnateur, M. Abou BAMBA, a été reçue par Dr SIDIKI CISSE, Directeur Général de l’ANADER, accompagné pour l’occasion de plusieurs collaborateurs dont Mme APHING-KOUASSI, Directeur Général Adjoint. Après les civilités d’usage et la présentation des actions de chacune des structures, des échanges ont permis d’avoir une idée claire des actions des deux entités étatiques. Ainsi, l’on note qu’elles sont complètement en phase sur la plupart des questions de développement agricole et rural et de préservation de l’environnement. En effet, Abidjan Legacy Program est né de la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire à l’issue de la Conférence des Parties (COP 15) qui s’est déroulée sur les bords de la lagune Ebrié en mai 2022. Ce programme qui est logé à la Présidence de la République, à pour vocation de permettre à la Côte d’Ivoire d’intégrer dans ses stratégies de développement les approches de gestion durable des sols et de restauration des écosystèmes forestiers fortement dégradés, en réponse aux défis de la sécheresse et de la restauration des terres. Pour M. Abou BAMBA, l’ANADER a les capacités du point de vue institutionnel, sa couverture nationale, son expertise  en matière de développement rural et la maîtrise de l’environnement, pour relever avec son institution le défi d’un mieux-être de la population qui selon les chiffres des institutions internationales, sont les plus démunies, par la formation à  une agriculture plus responsable avec des moyens modernes de production. A l’issue des échanges, plusieurs axes de collaboration entre l’ANADER et Abidjan Legacy Program ont été identifiés, dont les études prospectives, la mise en œuvre de projets pilote prenant en compte les questions environnementales, l’échange de données statistiques, la mécanisation et le transfert de technologies  et l’accompagnement des femmes à l’accès à la propriété foncière. Un groupe de travail avec des experts des deux institutions sera mis en place pour tracer le cadre de collaboration entre l’ANADER et Abidjan Legacy Program dans les prochains jours. Docteur SIDIKI CISSE, Directeur Général de l’ANADER, a remercié Abidjan Legacy Program pour cette rencontre riche et souhaité qu’elle se traduise rapidement en actions concrètes pour le bien-être des populations rurales.     ASSI LOYA EPHREM ÉQUIPE DCRP

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